«Cette activité met en danger l’expression culturelle et empêche l’industrie cinématographique de recevoir une juste rémunération», peut-on lire dans un document diffusé le 3 mai par la Commission épiscopale pour les médias et la communication (CEMCS).
Le piratage «peut nuire aux droits légitimes et aux intérêts d’un grand nombre de professionnels travaillant dans l’industrie cinématographique», indiquent les évêques, en soulignant l’importance du cinéma pour la «diffusion de la culture», rapporte le site web The Local.
D’après eux, il s’agit du viol de deux des dix commandements : «tu ne voleras pas» et «tu ne convoiteras point».
Malgré des mesures législatives visant à lutter contre le piratage du contenu audiovisuel – films, musique et séries télévisées – la situation dans le domaine reste grave en Espagne. Dans les faits, près de neuf téléchargements sur dix sont illégaux.
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