«Sur le long terme, nous devons peut-être nous attendre à d’autres attentats», a déclaré le chef de la sureté de l’Etat belge aux étudiant en science de la sécurité, en précisant que «Daesh est ce qui nous tient en alerte».
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Néanmoins, Jaak Raes a aussi soulevé la problématique de l’extrême droite, en affirmant que celle-ci pourrait utiliser la menace terroriste pour stigmatiser la communauté musulmane, «alors que seules quelques personnes sont concernées par le djihadisme», créant ainsi une «nouvelle polarisation». «Pensez aux marches de Pegida, à des réactions violentes de l’extrême-droite», a-t-il ajouté.
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Le 27 mars dernier, soit quelques jours après les attentats de Bruxelles des militants proches de l’extrême droite avaient manifesté sur la place de la Bourse, lieu de recueillement des habitants de la capitale, et causé un scandale par leur comportement violent. Le 2 avril, l’organisation Génération identitaire avait dû annuler l’action qu’elle souhaitait mener à Molenbeek sous la pression des autorités belges, et le 10 avril, les groupes identitaires Nation et Vlaanderen ont dû annuler leur manifestation contre le bourgmestre bruxellois Yvan Mayeur.