«Je ne crois pas que les Russes essayent de provoquer un incident. Je crois qu’ils essayent d’envoyer un signal. Je trouve la chose suivante assez claire : ils veulent nous faire savoir qu’ils nous voient en mer Baltique», a déclaré John Richardson, cité par Associated Press.
Cependant, il a exprimé son espoir de voir de telles opérations toucher à leur terme. D’après l’amiral, les manœuvres des avions russes, qu'il considère comme «un malentendu tactique», peuvent se reproduire. John Richardson a souligné que les Etats-Unis recherchaient des relations calmes entre les armées.
Durant le mois d'avril 2016, des militaires américains se sont plaints plusieurs fois des actions des pilotes russes à proximité des bateaux et avions américains dans les eaux internationales de la mer Baltique.
Le Pentagone a annoncé le 29 avril qu'un Boeing RC-135 américain et un Soukhoï Su-27 russe se trouvaient dans l’espace aérien international lorsque l'avion russe a effectué un tonneau au-dessus de l'appareil américain. Le Lieutenant-Colonel Michelle Baldanza, porte-parole du Pentagone, a qualifié cet incident aérien de «dangereux», «non-professionnel» et estimé qu’il avait le potentiel de causer de sérieux dommages.
Moscou nie toute prise de risque
Réagissant à cette déclaration, le porte-parole du ministre russe de la Défense Igor Konachenkov a expliqué que tous les vols des avions russes étaient menés en conformité avec les règles internationales d’utilisation de l’espace aérien.
Il a aussi précisé que des avions de reconnaissance américains essayaient régulièrement de s’approcher de la frontière russe, avec leur transpondeur désactivé. Pour cette raison, les forces aériennes russes sont obligées de faire voler un avion de chasse pour déterminer le type et l’immatriculation de ces avions américains.