Le 1er mars, le commandant de l’OTAN en Europe, le général américain Philip Breedlove, a critiqué la campagne russe de bombardements en Syrie, ajoutant que le Kremlin et Bachar el-Assad utiliseraient l'immigration comme une arme pour affaiblir l'unité de l'Europe et ses infrastructures.
Alors que toutes ces accusations ne correspondent pas à la réalité, le porte-parole du ministère Igor Konashenkov a dû rappeler que les changements positifs constatés en Syrie sont devenus possibles grâce à la Russie.
«Étant donné que cette récidive de «l’amnésique» s’était produite juste avant la réunion prévue de la Commission des forces armées, il n’est pas étonnant que les membres du Congrès américain ont décidé de le remplacer au poste de commandant en chef des forces de l'OTAN en Europe», a-t-il indiqué.
Le porte-parole a souligné que Moscou ne peut pas être à l’origine d’une crise migratoire qui a commencé avant le début de l’opération antiterroriste russe en Syrie. «L’essentiel, c’est qu’à la suite de l’opération russe, l’ONU a enregistré la diminution du nombre de réfugiés provenant de Syrie et que le processus de réconciliation a commencé. Alors que la coalition occidentale anti-Daesh n’avait pas pu y parvenir lors des trois années de sa «lutte» contre le terrorisme», a conclu Igor Konashenkov.
Depuis son entrée en poste en 2013, Philip Breedlove a plaidé pour un renforcement des capacités militaires de l'Europe, qualifiant la Russie de «menace existentielle à long terme» pour les Etats-Unis. Il a suggéré à l'Europe et aux Etats-Unis de faire plus pour contrer Bachar el-Assad et l'Etat islamique.