«Israël est disposé à les engager immédiatement sans condition préalable. Toute autre initiative politique éloigne les Palestiniens de la table des négociations directes», a assuré le Premier ministre israélien dans un communiqué de presse publié jeudi.
Cette déclaration intervient une semaine après l'annonce par le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault que Paris organiserait le 30 mai une réunion ministérielle avec une trentaine de pays et organisations internationales, à l’exception des deux principaux intéressés.
En cas de succès, celle-ci pourrait préluder à une conférence internationale fin 2016 incluant cette fois les dirigeants israéliens et palestiniens.
La direction palestinienne a salué l'initiative française dès le départ, indiquant qu’elle veut toutefois prendre comme préalable son projet de résolution contre la colonisation, qu’elle tente de faire adopter par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Le gouvernement israélien a pour sa part toujours exprimé les plus vives réserves sur l'initiative française qui, selon lui, dispense les Palestiniens de tout effort. Pour autant, il n'a pas à ce stade exclu formellement toute participation à une conférence internationale. La question ne se pose pas encore, indique-t-on côté israélien, où on dit attendre de voir le projet français prendre corps.