«Il a admis être coupable de toutes les accusations», a déclaré l’avocat du mis en examen Amir A. lors de l’audience du tribunal le 26 avril, rapporte thelocal.au.
Interrogé par la police, cet Irakien de 20 ans, marié et père d’un enfant, avait expliqué que c’est à cause de l’«urgence sexuelle» qu’il avait agressé un écolier dans la piscine de Theresienbad à Vienne.
Les faits se sont déroulés le 2 décembre dans un vestiaire d’une piscine viennoise. L’homme a poussé le garçon dans une cabine de toilette où il l’a ensuite agressé.
Un sauveteur travaillant dans l'établissement a immédiatement appelé une ambulance après avoir découvert le garçon blessé et en pleurs.
Pendant ce temps, son agresseur de 20 ans continuait tranquillement de s'amuser dans l'eau en sautant du haut du plongeoir de la piscine. Arrêté, il a dit que c'était son ami, un autre réfugié de 15 ans, qui avait violé l'enfant. Mais l'adolescent et la victime l'ont dénoncé, rapporte l'agence autrichienne APA.
Alors que Amir A. a ensuite avoué de ne pas avoir eu de rapports sexuels pendant quatre mois, il a reconnu que de tels crimes sont aussi interdits en Irak, ainsi que «dans tous les pays du monde».
D’après lui, il travaillait comme chauffeur de taxi en Irak mais a décidé d’émigrer en Europe où il espérait se construire un avenir pour lui et sa famille. Il a déposé une demande d’asile en Autriche et a été logé dans un centre d’accueil de réfugiés.
Il risque dix ans de prison. Selon les médias autrichiens, sa victime souffre depuis l’attaque de problèmes psychologiques.
L'Autriche est l'un des pays européens qui a accueilli, au regard de sa population, le plus grand nombre de demandeurs d'asile en 2015. En effet, pour une population totale de 8,7 millions d'habitants, 90 000 demandeurs d'asile sont arrivés en Autriche l'année dernière, soit l'équivalent de plus de 1% la population.