Le 26 avril 1986, l’incendie et l’explosion de la centrale de Tchernobyl ont conduit à l’accident nucléaire le plus grave de l’histoire du nucléaire civil. De grandes concentrations de particules radioactives se sont retrouvées dans l’air forçant les autorités à demander aux habitants de la région de quitter définitivement les lieux. Des milliers de personnes ont été déplacées à plus de 4 300 kilomètres. En revanche, les animaux, eux, sont restés.
Trente ans après la catastrophe, une équipe de chercheurs géorgiens a conclu que la faune sauvage prospérait dans le périmètre d’exclusion entourant la centrale. Contre toute attente, le site ressemble plus à une réserve naturelle qu’à une zone sinistrée.
Les chercheurs ont laissé 94 appâts olfactifs et 30 caméras contrôlées à distance dans les villages abandonnés. Pendant cinq mois, au moins 14 espèces ont été filmés et plus de 173 découvertes.
Il s’est avéré que les animaux que l’on rencontre le plus souvent sont des bisons eurasiatiques, des écureuils roux, des élans, des sangliers et des loups gris. Si de l’extérieur, tous ces animaux ont l’air parfaitement sains, ils n’ont pas encore été véritablement examinés par des scientifiques.
Lire aussi : Tchernobyl : nouvel incendie dans la zone d’exclusion qui entoure la centrale