Alors que le concours officiel national, Miss Belgique, voit concourir des femmes âgées de 18 à 25 ans, le nouveau concept de la présidente du comité Darline Devos s’adresse à un public bien plus jeune.
Cela n’a pas échappé à de nombreux citoyens, qui ont dit leur façon de penser sur les réseaux sociaux.
Mais face à la question du site d’information belge Sudinfo, qui se demande si l’on ne file pas «vers des dérives à l’américaine avec des petites filles maquillées comme des voitures volées et qui affichent parfois des tenues qui peuvent prêter à confusion», Devos assure : «Non, absolument pas. Je ne veux pas de ça».
La présidente du comité Miss Belgique précise vouloir privilégier les fillettes naturelles, ce qui n’a pas suffi à rassurer les Tweetos.
Darline Devos explique aussi qu’il s’agit pour elle de susciter des vocations chez les enfants, afin de peut-être constituer des réserves de candidates pour le concours Miss Belgique.
Outre les internautes, qui évoquent des «conséquences désastreuses» ou encore un phénomène «inquiétant», la ministre de la Jeunesse Isabelle Simonis a estimé que ce genre de concours mettait en avant l’hyper-sexualisation des petites filles «qui contribue notamment à cantonner les futures femmes à certains rôles». Pour la ministre socialiste, d’autres problèmes sont soulevés, comme la construction identitaire, la santé mentale et le travail des enfants.
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