Lors de la conférence de sécurité et du contreterrorisme qui s'est déroulée à Londres du 19 au 20 avril, un groupe d’experts a émis un sérieux avertissement. Jorge Berto Silva, responsable du comité antiterroriste de la Commission européenne, a indiqué au journal britannique The Telegraph qu’il existait un «danger justifié» en ce qui concerne les armes chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires.
Le général adjoint de l’OTAN pour les défis de sécurité émergents partage cet avis. «Nous savons que des terroristes essaient d’obtenir de telles substances», a-t-il souligné lors de la conférence, en ajoutant que Daesh pourrait se diviser en deux avec l’«Etat», basé en Syrie et en Irak, et un réseau de cellules terroristes en Europe.
Leurs commentaires apparaissent alors que les autorités policières du Royaume-Uni ont révélé leur projet d’entraîner en 12 mois un million de leurs employés à faire face aux attaques terroristes. En outre, un groupe d’ex-responsables de sécurité a lancé une initiative visant examiner les frontières du pays et ses éventuelles failles.
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