Selon The Guardian, cette Japonaise, employée dans l’atelier prénommé Arte au centre-ville d'Osaka, fabrique des doigts siliconés pour d’ex-gangsters japonais depuis 20 ans. Elle utilise plus de 20 couleurs pour créer environ 1 000 types de peau différents.
Mais même avec un tel choix, les gangsters sont parfois mécontents. «Je n’écoute pas leurs menaces, même s’ils viennent chez moi et commencent à tout casser. Heureusement, ça n’arrive pas souvent et en plus la police à l’œil sur moi», a-t-elle fait remarquer.
Yukako Fukushima est la première et unique personne dans le pays à créer de faux doigts. Selon elle, ce n’était pas une vocation, quelque chose qu’elle voulait initialement faire toute sa carrière, mais elle a finalement décidé de rester pour travailler avec ceux qui sont résolus à changer de vie.
La prothésiste estime que si tu perds un doigt dans un accident, les gens ont de l’empathie envers toi. Dans le cas des gangsters il en est tout autrement, car la tradition de ce châtiment corporel pour une dette impayée ou désobéissance est bien connue au Japon.
Celle qui a déjà aidé des centaines de gangsters à retrouver une apparence normale, reçoit toujours des lettres de reconnaissance. Les gangsters lui écrivent qu’ils ont réussi à se marier et devenir un modèle pour leurs enfants ou s’excuser devant leurs parents pour les années de misère qu’ils leur ont fait subir.
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