C'est lors d'un Conseil des ministres hebdomadaires, organisé pour la première fois sur le plateau du Golan depuis sa conquête par Israël en 1967, que Benjamin Netanyahou a déclaré que la partie du plateau qu'occupe l'Etat hébreu restera sa propriété.
«Il est temps que la communauté internationale reconnaisse la réalité, il est temps qu’après 50 ans elle reconnaisse enfin que le Golan restera à jamais sous souveraineté israélienne», a ajouté le Premier ministre dont les propos ont été diffusés par la radio publique. «Quelque soit ce qui se passe de l'autre côté (en Syrie), la frontière ne bougera pas», a-t-il martelé.
Ces déclarations du Premier ministre israélien interviennent au moment même où se tiennent à Genève des négociations sur l'avenir de la Syrie et tenter de mettre fin à la guerre civile qui dure depuis 5 ans.
Le plateau du Golan est un territoire syrien selon le droit international, occupé et administré par Israël depuis la Guerre des six jours en 1967. Territoire très sensible, des incidents s'y produisent régulièrement.
En août dernier, Israël a bombardé les hauteurs du Golan. L'attaque avait fait 5 morts civils, selon la télévision d'Etat syrienne. L’Etat hébreu avait indiqué que les frappes constituaient une réponse aux roquettes lancées sur son territoire depuis la Syrie. En juin 2014, L'aviation israélienne avait déjà lancé des raids aériens sur des positions de l'armée syrienne, en représailles à un tir d'obus qui avait tué un adolescent arabe israélien de 13 ans.