Roscosmos semble faire fi des sanctions économiques imposées à la Russie, et a pour projet notamment de conquérir Mars et de développer ses recherches lunaires.
Vers une étude lunaire de grande envergure
Le budget de ce programme pour les dix années à venir a été approuvé par le gouvernement de la Fédération de Russie. Il devrait couvrir tous les frais engendrés, allant des dépenses nécessaires pour l’entretien de la station spatiale internationale à celles des satellites météorologiques et de navigation, ainsi que des vols habités pour l’exploration spatiale.
Cependant, en raison de la chute des prix du pétrole, Roskosmos s’est vu contraint de réduire ses projets de dépense de 3,4 billions de roubles (5,1 milliards de dollars) à 1,4 billions (2,1 milliards de dollars).
Longtemps absente sur la Lune, la Russie a recouvert son intérêt pour le satellite naturel de la Terre en 2009, quand la NASA y a envoyé une sonde équipée de détecteurs de neutrons de fabrication russe, lesquels ont par ailleurs permis de détecter de l'eau gelée à la surface de la Lune.
Entre 2018 et 2025, l’Institut russe de recherches spatiales prévoit d'installer sur la Lune cinq stations spatiales, dont la première d’entre elles portera le nom de «Luna-25».
A la conquête de Mars !
Les scientifiques de Roscosmos, en collaboration avec l’Agence spatiale européenne, travaillent sur la mise en place d'un programme de recherches sur Mars, appelé «ExoMars», lancé en mars 2016.
Les objectifs principaux de ce programme sont l’étude de l’atmosphère de la planète rouge et la recherche d’indices de vie passée ou présente sur Mars.
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Le second souffle de l’astrophysique russe
Enfin, le lancement de Spektr-RG, observatoire spatial d’astrophysique, est prévu pour septembre 2017. L’observatoire est équipée de télescopes à rayons X pour l’étude des trous noirs et étoiles à neutrons.
Ce projet est d’une importance mondiale pour la Russie, surtout après l’échec de la mise en orbite du télescope à rayons X japonais.