«Il a dit à ses proches qu’il avait des sympathies pour Daesh et qu’il voulait se faire exploser pour eux Suède», a confié à Associated Press (AP) la procureur Ewamari Haggkvist, le 7 avril.
D’après elle, le suspect, qui rejette toutes ces accusations, «aurait pu nuire sérieusement à la Suède». Si l’on sait que l’individu a été arrêté le 11 février dernier, on ne sait ni quand, ni comment, ni où exactement, l’attaque aurait dû avoir lieu.
«L’homme a obtenu, stocké et mélangé des liquides et des objets avec l’intention de créer une bombe pour un kamikaze», a précisé Ewamari Haggkvist, en ajoutant les éléments réunis pour ce projet comprenaient notamment de l’acétone, de balles en acier, une cocotte-minute et un portable.
En juin 2015, cet homme avait déjà été arrêté à deux reprises en Turquie, alors qu’il essayait vraisemblablement de se rendre en Syrie pour rejoindre les djihadistes. Il a chaque fois été renvoyé en Suède.