Le magnat de l'immobilier peut compter sur le soutien indéfectible de son ex-épouse dans sa course à la magistrature suprême. Cette dernière n'a en effet pas hésité à mettre un pied dans l'arène politique, afin de légitimer ses propositions pour le moins radicales pour diminuer le flux migratoire provenant notamment du Mexique voisin. Si elle concède qu'elle est également une «immigrée», elle n'hésite pas à se laisser aller à des déclarations sans équivoque.
«Je n'ai rien contre les Mexicains, mais ils arrivent ici... comme cette jeune femme de 19 ans, elle est enceinte, elle traverse la frontière et donne naissance dans un hôpital américain, gratuitement. L'enfant devient automatiquement américain. Elle ramène toute la famille, elle ne paye pas de taxes, n'a pas de travail, reçoit un logement ainsi que des timbres alimentaires. Et qui paye ? Vous et moi», avant d'ajouter : «Du moment que vous venez ici en toute légalité, avec un vrai boulot... Il n'y a pas de souci. Nous avons besoin des immigrés. Qui va passer l'aspirateur dans nos salons et nettoyer derrière nous ? Les Américains n'aiment pas faire ça.»
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«Je ne pense pas qu'il soit féministe»
Epinglé pour sa dernière déclaration légitimant «une punition» pour les femmes qui désirent avorter, Donald Trump n'est pas considéré comme un féministe par son ex-compagne. «Je ne pense pas qu'il soit féministe. Il aime les femmes. Mais il n'est pas féministe», indique-t-elle à ce sujet. Dans cette phrase, elle fait sans nul doute référence à Melania, la femme qui partage actuellement sa vie et avec qui, il menait une double vie avant de mettre un terme à son premier mariage qui aura duré quatorze ans.