«Je ne peux pas accepter qu'il y ait la moindre tache sur la réputation de nos armées, c'est-à-dire de la France», a insisté le chef de l'Etat et des armées, se prononçant pour des "sanctions exemplaires" si les faits étaient confirmés.
L'ONU a ouvert une enquête sur de nouvelles allégations «extrêmement troublantes» de violences sexuelles, y compris de bestialité, exercées en Centrafrique par des soldats de la force française Sangaris et de l'ONU.
Le Haut-commissaire aux droits de l'homme Zeid Ra'ad Al Hussein a qualifié jeudi 31 mars, à Genève de «révoltantes» ces allégations et a déclaré «qu'aucun effort ne doit être ménagé» dans l'enquête des Nations Unies.
La France veut faire «toute la lumière» sur les accusations d'abus sexuels par ses soldats en Centrafrique, a affirmé l'ambassadeur français auprès des Nations unies. Ban Ki-moon a avoué être choqué par ces nouvelles allégations.