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Abus sexuels en Centrafrique, «l’honneur de la France est engagé» pour Hollande

Le président français François Hollande a déclaré vendredi à Washington que si les allégations «d'abus sexuels innombrables» visant des soldats français engagés en Centrafrique étaient confirmés, «c'est l'honneur de la France qui serait engagé».

«Je ne peux pas accepter qu'il y ait la moindre tache sur la réputation de nos armées, c'est-à-dire de la France», a insisté le chef de l'Etat et des armées, se prononçant pour des "sanctions exemplaires" si les faits étaient confirmés.

L'ONU a ouvert une enquête sur de nouvelles allégations «extrêmement troublantes» de violences sexuelles, y compris de bestialité, exercées en Centrafrique par des soldats de la force française Sangaris et de l'ONU.

Le Haut-commissaire aux droits de l'homme Zeid Ra'ad Al Hussein a qualifié jeudi 31 mars, à Genève de «révoltantes» ces allégations et a déclaré «qu'aucun effort ne doit être ménagé» dans l'enquête des Nations Unies.

La France veut faire «toute la lumière» sur les accusations d'abus sexuels par ses soldats en Centrafrique, a affirmé l'ambassadeur français auprès des Nations unies. Ban Ki-moon a avoué être choqué par ces nouvelles allégations.

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