International

Des dizaines de sympathisants de l’Etat islamique travailleraient à l’aéroport de Bruxelles

Selon les médias belges, au moins 50 employés de l’aéroport de Bruxelles-Zaventem, frappé par les attentats du 22 mars, auraient des sympathies pour Daesh. Grâce à leur aide les terroristes auraient réussi à mener à bien leurs attaques.

Ces personnes «ont des badges de sécurité et peuvent même accéder au poste de pilotage d’un avion», est-il écrit dans une lettre ouverte des agents du service de sécurité de l’aéroport, citée par le journal Nieuwsblad.

«Dans le passé, [les autorités] avaient révoqué les badges de quelques personnes parce qu’ils avaient des sympathies pour Daesh. Il est clair qu’il y en a d’autres, surtout dans les magasins, les services de nettoyage et de bagages», ont indiqué les officiers.

«Pour nous, il est évident que les terroristes, avec l’aide de leurs espions, ont testé les systèmes de contrôle de l’aéroport avant d’agir», soulignent les policiers.

Ces agents de la police fédérale agissent au sein des aéroports et sont chargés du traitement des plaintes et des dépositions, de la constatation de délits, de l’organisation de patrouilles et de missions de protection.

Le 30 mars, les médias belges ont informé que les agents de la police aéronautique de l'aéroport de Zaventem, à Bruxelles, ont adressé une lettre ouverte à leurs supérieurs. Ils dénoncent, notamment, une «mauvaise gestion» de la sécurité de l'aéroport international, qu'ils signalent quotidiennement depuis la hausse du niveau de menace terroriste en Belgique. Les agents ont également critiqué le faible niveau de contrôle de sécurité des voyageurs et des bagages qui n'intervient qu'au niveau des portes d'embarquement.

Le 22 mars dernier, Bruxelles a été frappé par des attentats, dans le métro et à l'aéroport international de Zaventem, qui ont fait plus de 30 morts.

Lire aussi : Attentats de Bruxelles : un ministre néerlandais évoque une faille sécuritaire avant de se raviser