Le chef de l'Institut de la mémoire nationale, Lukasz Kaminski cité par Lifenews a déclaré que les monuments soviétiques devaient être retirés de la voie publique et placés dans des musées.
Pour autant, il a souligné que les tombes militaires de soldats de l'URSS qui ont péri durant la Seconde Guerre mondiale continueraient d'être entretenues par l'Etat.
Plus de de 500 monuments sont concernés. Ils avaient été érigés en signe de reconnaissance à l'Union soviétique pour son intervention militaire qui a contribué à libérer la Pologne, puis l'Europe, de la domination nazie.
La Pologne a récemment pris ses distances par rapport à la Russie, autorisant notamment le déploiement du bouclier antimissile de l’OTAN sur son territoire, qui, selon Moscou, représente une menace pour la sécurité nationale russe.
Le rôle de l’URSS dans la libération de la Pologne de l’occupation nazie est également contesté par les dirigeants polonais. En avril 2015, le ministre polonais des Affaires Etrangères Grzegorz Schetyna a affirmé que les troupes ukrainiennes avaient été les premières à libérer Auschwitz.
En réalité, il s'agissait de l’armée soviétique composée de Russes, d’Ukrainiens, de Biélorusses et d’autres peuples de l’URSS.
Près de 500 000 soldats soviétiques ont péri dans la campagne de libération de la Pologne du joug nazi.