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Israël réfléchit à des peines de prison pour les terroristes de moins de 14 ans

Suite à l’attaque au couteau opérée par deux Palestiniens de 12 et 13 ans en novembre dernier, la ministre israélienne de l’Intérieur, Ayelet Shaked, propose un projet de loi permettant punir les jeunes terroristes de peines de prison.

L’initiative, introduisant les peines de prison pour les enfants reconnus coupables de meurtre ou d'homicide involontaire, a été déjà approuvée par le Comité ministériel du pays.

«Malheureusement, le terrorisme n’a pas d’âge. Et aujourd’hui, il n’y a pas de punitions correspondant à la dure réalité que l’on vit», a déclaré Ayelet Shaked. Elle a également indiqué que ce projet de loi garantissait aux mineurs la protection spéciale, dont ils ont besoin, et qu’il apportait en même temps une réponse forte aux terroristes qui pensent éviter le tribunal et la justice.

Selon le journal The Jerusalem Post, cette proposition a trouvé des supporters parmi les membres de la Knesset, le Parlement israélien. Ainsi, l’un des députés, Anat Berko, titulaire d’un doctorat en criminologie, estime que l’absence de punition est le «motif central» des actes terroristes perpétrés par les mineurs. «Ils y sont poussés par les adultes, qui leur disent qu’Israël ne les mettra pas en prison et les renverra vite chez eux», a-t-elle précisé.

Le projet de loi a été conçu après l’attaque à l’arme blanche du 10 Novembre. Deux cousins d’origine palestinienne, âgés de 12 et de 13 ans, avaient blessé un gardien dans le métro de Jérusalem.

La ministre israélienne de l’Intérieur, Ayelet Shaked, est connue pour ses initiatives controversées, adoptées par les autorités israéliennes. Ainsi, elle est à l’origine de la loi qui prévoit une peine minimale de quatre ans de prison pour tous jets de pierres contre la police. En outre, les forces de l’ordre palestiniennes ont obtenu l’autorisation de tirer sur les lanceurs de pierres palestiniens lorsque des civils sont en danger de mort.