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Attentats de Bruxelles : l'Europe pris à son propre piège, selon le Hezbollah

Après les attaques en Belgique, le Hezbollah libanais a indiqué ce mardi 22 mars que l'Europe était brûlée du «feu» qui sévit en Syrie et au Moyen-Orient, dont la menace grandissante est alimentée par les groupes ultra-radicaux «takfiris».

«Le feu qui consume l'Europe et le monde en général et le même que celui initié par certains régimes en Syrie et dans d'autres pays de la région», a déclaré le Hezbollah dans un communiqué. 

L'organisation accuse indirectement les pays européens d'avoir soutenu les groupes terroristes au Moyen-Orient et d'en subir maintenant les répercussions en étant la cible d'attentats.

Des combattants du Hezbollah se battent en Syrie en soutien aux forces gouvernementales de Bachar el-Assad contre les djihadistes de l'Etat islamique, qu'ils appellent les «takfiris», un terme arabe péjoratif qui désigne les islamistes radicaux perçus comme des non-croyants et pour signifier qu'ils ne partagent pas leur vision de l'islam.

Ce lundi, le chef du parti chiite libanais, Hassan Nasrallah, a indiqué que le Hezbollah continuera le combat auprès du régime syrien jusqu'à la défaite des djihadistes de l'Etat islamique et de la branche d'Al-Qaïda en Syrie.

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«Nous sommes allés en Syrie pour aider le pays à ne pas tomber aux mains de Daesh et d'al-Nosra (...) tant que nous avons la responsabilité d'être là-bas, nous resterons là-bas», a affirmé le chef du parti pro-iranien à la chaîne Al-Mayadeen, basée à Beyrouth.

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