Le plan catastrophe régional bruxellois a été déclenché : 225 militaires en plus vont être déployés à Bruxelles et des fouilles de maisons sont déjà en cours dans Bruxelles et ses environs. La circulation rue de la Loi, où a eu lieu un des attentats, est interrompue. Les véhicules de secours et d'intervention circulent à contre sens. Le quartier a été verrouillé et la circulation des voitures filtrées. Bus, trams et métros ne circulent plus à Bruxelles.
La Commission européenne appelle ses employés à rester chez eux ou dans leurs bureaux, musées, écoles et facultés sont fermés et le palais de justice aurait été évacué.
A la suite de ces mesures, des patrouilles supplémentaires ont été déployées aux aéroports de Schipol, Rotterdam et Eindhoven, indique le coordinateur national de la lutte contre le terrorisme et de la sécurité, Dick Schoof. L’aéroport de Francfort se prépare à accueillir des vols qui devaient initialement atterrir à Bruxelles, a indiqué un porte-porte de l’opérateur Fraport. Police et armée renforcent également la sécurité des centrales nucléaires en Belgique.
L'aéroport a été fermé, plus aucun vol n'arrive ni ne part de Zaventem. La gare ferroviaire sous l'aéroport a été bouclée. Un call center est mis en place, le 1771. Les réseaux de téléphonie mobile sont actuellement fortement perturbés.
En Europe, d'autres pays en état d'alerte s'organisent
Suite aux explosions de Bruxelles, des mesures de sécurité renforcées ont été mises en place dans les aéroports néerlandais ont indiqué mardi les services néerlandais de lutte contre le terrorisme, soulignant un renforcement des contrôles à la frontière avec la Belgique.
«Nous prenons par précaution des mesures supplémentaires», a indiqué le NCTV sur son site internet : «Cela signifie des patrouilles supplémentaires par la gendarmerie à l'aéroport de Schiphol, Rotterdam et Eindhoven ainsi que des contrôles aux frontières renforcées à la frontière sud».
«Le NCTV suit la situation de très près», a-t-il ajouté, «mais il n'y a pour l'instant aucune raison d'adapter le niveau d'alerte dans le pays», relativise-t-il.
Le ministère de la Justice a également décidé d'augmenter la présence policière dans les grandes gares néerlandaises, selon l'agence de presse du pays ANP.
En Grande-Bretagne, l'aéroport de Gatwick a également adapté sa sécurité suite aux explosions de Bruxelles.
«La sécurité des passagers et des employés à Gatwick est la priorité absolue de l'aéroport. En raison des terribles incidents à Bruxelles, nous avons augmenté notre présence sécuritaire et les patrouilles à l'aéroport», a déclaré un porte-parole de l'aéroport.
L'Eurostar et le Thalys ont également interrompu leurs lignes en direction et en provenance de Bruxelles.
Par ailleurs, le Premier ministre britannique David Cameron a annoncé la tenue d'une réunion d'urgence liée à ces explosions plus tard dans la matinée sur son compte Twitter.
«Je suis choqué et inquiet des événements à Bruxelles. Nous ferons tout notre possible pour aider», a également déclaré sur Twitter David Cameron.
«La police britannique a renforcé sa présence dans les endroits névralgiques du pays, dont les transports, pour protéger la population», a déclaré le chef de la section antiterroriste de la police britannique, Mark Rowley.
«A Londres, la Metropolitan Police a mobilisé des agents supplémentaires, qui effectueront des patrouilles très visibles à des endroits névralgiques de la capitale, y compris dans le réseau de transport», a-t-il ajouté
Au Royaume-Uni, le niveau d'alerte de sécurité est fixé à «grave» depuis août 2014, le quatrième niveau sur une échelle de 5.