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Une «défaite définitive» de l’Etat islamique est à venir à Palmyre, selon un général russe

Toutes les conditions sont en place pour encercler et vaincre l’Etat islamique à Palmyre en Syrie, a déclaré aux journalistes Sergueï Rudskoy, en charge des opérations des troupes russes.

«Tout ce qui était nécessaire a été fourni pour encercler et vaincre défintivement les groupes armés de l’Etat islamique à Palmyre», a déclaré Sergueï Rudskoy, ajoutant que l’armée syrienne avait déjà repris le contrôle des hauteurs dominant la région et des routes principales entourant la ville. L’approvisionnement logistique des terroristes a aussi été coupé.

L’armée syrienne et les combattants patriotes de l’opposition, soutenus par l’armée de l’air russe, mènent une opération à grande échelle visant à libérer la ville. Les avions russes font en moyenne entre vingt et vingt-cinq sorties par jours afin d’apporter un appui aux troupes aux sols progressant en direction de Palmyre, a ajouté le responsable des opérations des troupes russes, tout en soulignant que la Russie poursuivrait ses frappes contre l’Etat islamique et le Front Al-Nosra en Syrie.

La semaine dernière, les forces gouvernementales syriennes et les milices populaires, appuyées par l’aviation russe, sont parvenues à s’approcher de la ville. Elles seraient entrées dans la zone archéologique de Palmyre le 17 mars.


Depuis le 15 mars, la Russie a pour sa part entamé le retrait de la plus grande partie de ses forces déployées en Syrie, signe que son opération anti-terroriste lancée le 30 septembre 2016 a atteint ses objectifs. La décision a été prise et annoncée par le président russe Vladimir Poutine le 14 mars.

Le soutien de la Russie a permis aux forces syriennes de libérer 400 localités et plus de 10 000 kilomètres carrés, selon le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, qui a ajouté que les terroristes avaient été chassés des provinces de Lattaquié et d’Alep, alors que Palmyre était «bloquée».

La Russie conservera néanmoins les contingents de soldats nécessaires au fonctionnement de ses bases navale (Tartous) et aérienne (Kheimim) en Syrie et continuera de surveiller le respect du cessez-le-feu, avec notamment plus de 70 drones.

Le 17 mars, Vladimir Poutine avait affirmé que la Russie pouvait redéployer des forces en Syrie en quelques heures si cela s'avérait nécessaire, tout en soulignant que Moscou ne souhaitait pas voir ce genre de scénario se réaliser.