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EN CONTINU : un nouveau round de négociations sur la Syrie commence à Genève

Deux semaines après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, les négociations sur la Syrie, qui coïncident avec le 5e anniversaire du début conflit, reprennent à Genève. La transition politique et une feuille de route claire sont à l’ordre du jour.

Lundi 14 mars

La délégation du gouvernement syrien à l’intention d’entamer un dialogue sur la Syrie sans conditions préalables, a déclaré Bachar al-Jaafari, représentant permanent de la Syrie auprès de l’ONU au terme d’une rencontre avec Staffan de Mistura qu’il a qualifié de constructive. Ce dernier pour sa part a indiqué que cette rencontre avait été «utile».

L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a déclaré qu’il voudrait voir une femme à la présidence syrienne. Il a déclaré à plusieurs reprises qu’il voulait inclure plus de femmes dans le processus de paix. Le 13 mars, un jour avant la reprise des négociations à Genève, il a commencé par rencontrer les membres du Groupe consultatif des femmes syrien.

Les négociations entre le régime syrien et l'opposition qui s'ouvrent lundi à Genève pour tenter de mettre fin à la guerre doivent «inclure tout l'éventail des forces d'opposition», a déclaré lundi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

«Nous surveillons comment sont choisis les participants à ce dialogue, et du côté du gouvernement, et du côté de l'opposition. Il est clair qu'il doit inclure tout l'éventail des forces d'opposition syriennes», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse avec son homologue tunisien, Khemaies Jhinaoui.

Le chef de la diplomatie russe a par ailleurs salué une trêve «efficace» en Syrie.

Le médiateur de l’ONU Staffan de Mistura a ouvert la première des trois sessions de négociations qui doivent se tenir à Genève pour trouver une solution politique au conflit qui ravage la Syrie depuis cinq ans. Selon lui, il n’y aurait pas de plan B pour la Syrie. Il a promis de faire appel aux grandes puissances, telles que la Russie et les Etats-Unis, si les négociations piétinent.

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«Si, lors de ces négociations et dans les prochains rounds, nous ne voyons pas la volonté de négocier […] nous transmettrons la question à ceux qui ont de l’influence, ce sont la Fédération de Russie, les Etats-Unis et le Conseil de sécurité», a-t-il déclaré.