D’après Reuters, les services de sécurités turques ont déclaré qu’une des kamikazes était un membre du PKK, le parti des travailleurs du Kurdistan.
Un deuxième suspect de l’attentat d’Ankara a été identifié. Le kamikaze serait un citoyen turc lié au PKK, d’après les informations des forces de sécurité turques.
La police a arrêté quatre personnes dans le sud-est de la Turquie, dans la ville de Sanliurfa près de la frontière avec la Syrie, après avoir découvert que la voiture piégée provenait d’un garage de cette ville, rapporte l’agence d’Anadolu.
Un important cortège de véhicules de secours a été observé dans le centre ville. Plusieurs victimes seraient à déplorer selon les médias locaux.
Une chaîne de télévision a évoqué plusieurs véhicules calcinés sur la place Kizilay. L'explosion s'est produite à proximité de Guven Park, l'un des endroits les plus bondés de la capitale. Diffusée dans les réseaux sociaux, une camera de surveillance montre les première images de l'attentat, il semblerait qu'une voiture piégée en soit à l'origine.
«C'est est une voiture piégée dans le cœur d'Ankara (...)et aujourd'hui dimanche , de nombreuses personnes peuvent être à l'extérieur» a rapporté à RT par téléphone le journaliste turc Onur Burcak Belli . Ce dernier a par ailleurs ajouté que le lieu où est survenue l''explosion est «très proche d'un centre commercial» et que « beaucoup de voitures sont en feu ainsi qu'un bus public».
Le gouvernement turc a coupé l'accès à Facebook et à Twitter après l’attentat d’Ankara pour empêcher les commentaires sur l'explosion. Les médias ont aussi reçu la consigne d’en dire le moins possible, rapporte FranceTV info.
Deux jours plus tôt, l'ambassade américaine à Ankara avait prévenu ses ressortissants de limiter leurs déplacements en raison d'une possible attaque terroriste.
Le 17 février dernier, la capitale turque a été secouée par un attentat à la voiture piégée qui avait fait près de 30 morts. Le président Recep Tayyip Erdogan ainsi que son premier ministre Ahmet Davutoglu avaient alors accusé les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et les combattants kurdes syriens des Unités de protection du peuple (YPG) d'en avoir été les auteurs. En octobre dernier, un autre attentat cette fois attribué à Daesh avait tué 103 personnes devant la gare centrale d'Ankara.
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