La visite a commencé ce lundi 7 mars à l’initiative de l’Arabie saoudite, ont confirmé deux sources autorisées dans le Comité révolutionnaire, instance suprême des Houthis. D’après eux, les parties ont mené des négociations préliminaires secrètes toute la semaine dernière.
Cependant, le porte-parole des rebelles chiites houthis n’a pas répondu aux questions des journalistes concernant ces déclarations.
En décembre dernier, un régime de cessez-le-feu a été mis en place par les parties belligérantes pour continuer des négociations en Suisse avec la participation de l’ONU. Néanmoins, le dialogue a été ensuite suspendu par la délégation rebelle houthie, ayant déclaré que le gouvernement yéménite avait violé la trêve. Le régime de cessez-le-feu n'a ainsi duré qu'une semaine.
Depuis mars 2015, les combats au Yémen opposent les Houthis, et des unités militaires restées fidèles à l'ancien président Ali Abdallah Saleh, au président Abd Rabbo Mansour Hadi, qui est lui soutenu par les Etats-Unis et une coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite. Cette coalition de 34 pays exclut l’Iran, l’Irak, des soutiens qualifiés par les Saoudiens de «terroristes chiites», ainsi que la Syrie.
La guerre civile dans le pays a causé la mort de plus de 6 000 personnes et fait 28 000 blessés, selon l'Organisation mondiale de la Santé.
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