Dans la ville de Sinjar, majoritairement peuplée de yazidi, que les combattants kurdes ont reprise en décembre dernier, les peshmergas ont déjà découvert pas moins de 70 tunnels.
«Il y a un tunnel sous chaque allée, rue et bâtiment public qui restent intact», a confié à l’International Business Times Wais Faiq, chef du conseil de la ville de Sinjar.
Ces tunnels, étroits, de moins d’un mètre de largeur, peuvent avoir été creusés à une profondeur de neuf mètres. Ils sont équipés d’éclairages électriques et decommodités de base. Mais certains affirment que ces tunnels ont aussi été piégés par les terroristes.
Les djihadistes construisent des infrastructures souterraines fortifiées qu’ils utilisent comme centres de commande et de communication, ainsi que pour y entreposer leurs armes.
Après que les forces aériennes russes ont entamé leur campagne de bombardements en Syrie le 30 septembre dernier, les drones qui surveillent l’efficacité des frappes aériennes ont tourné des images de la destruction de ces infrastructures souterraines construites par les terroristes lors des raids aériens russes bien précis. Certaines étaient bourrées d’explosifs au point que l’impact d’une seule bombe a projeté des débris à plusieurs centaines de mètres d’altitude.
Le correspondant de RT Arabic, Ashraf Al Azzawi, s’est rendu dans la province irakienne d’Al Anbar où les combats avec les djihadistes se poursuivent. Avec son équipe, il a survolé des positions abandonnées par les terroristes de Daesh près de la ville de Fallujah, bastion principal de l’Etat islamique dans cette province.
Ils ont réussi à filmer les entrées de plusieurs de ces souterrains construits par Daesh.