Geert Wilders n'apprécie pas spécialement la capitale européenne, une opinion qu'il n'a pas manquée de réaffirmer, soulignant qu'il n'appréciait Bruxelles que lorsqu'il commandait une casserole de moules avec des frites.
Si je prends le pouvoir, on sortira de l'Union européenne, ce sera le Nexit
Lors d'une interview publiée dans l'édition du 4 mars du journal flamand Het Laatste Nieuws, il estime même que Bruxelles «est l’endroit qui abrite un monstre qui s’est lui-même baptisé Union européenne» et assure que s’il arrive au pouvoir, «les Pays-Bas en sortiront directement», soulignant qu'il s'agira alors d'un «Nexit».
Molenbeek et la bande de Gaza : Wilders s'attire les foudres des réseaux sociaux
Au cours de l’interview, Geert Wilders s’en est également pris à la commune de Molenbeek, qui avait été pointée du doigt par plusieurs observateurs après les attentats de Paris du 13 novembre, alors qu'elle avait vu défiler les membres du commando terroriste.
L'homme politique, décrit par la presse locale comme un «amoureux d’Israël», l'a ainsi qualifiée de «bande de Gaza de l’Europe occidentale», ce qui n'a pas plu à tout le monde sur les réseaux sociaux.
Bahar Kimyongür, auteur belge habitant lui-même dans la commune, a ainsi déclaré que si le «Molenbeek bashing continue, ils vont finir par nous bombarder au phosphore blanc». Il a par ailleurs appelé à mettre un terme à la «molenbeekophobie».
Un autre observateur a pris le parti de l'humour en répondant que «les Palestiniens entretiennent bien leurs tunnels, eux, contrairement à Bruxelles». Quant au député PS bruxellois Jamal Ikazban, il n'a pas hésité à qualifier l'homme politique de «crétin islamophobe».
Les demandeurs d’asile étaient également dans la ligne de mire du politicien néerlandais, qui a déclaré que «plus un seul» réfugié ne devait être autorisé aux Pays-Bas. Il a estimé que Mark Rutte, l'actuel Premier ministre libéral démocrate avait «vendu les Pays-Bas» et qu’il était «une lavette».
Le Premier ministre néerlandais ? Une lavette !
Actuellement poursuivi en justice pour avoir déclaré qu’il voulait «moins, moins et moins de Marocains» dans son pays, Geert Wilders déclare «ne pas regretter [ces propos] une seconde».