Le porte-parole du conseil militaire de la ville de Sabratha, Sabri Kshada, a précisé que l’attaque contre les terroristes s’était soldée par un succès. On a ainsi trouvé sur place une dizaine des cartes d’identité tunisiennes, nigérianes et syriennes appartenant aux futurs combattants de l’organisation terroriste qui auraient pu s’entraîner près de la ville.
Parmi les cartes d’identité se trouvaient non seulement des documents authentiques mais aussi des faux papiers, comme ceux du terroriste présumé Hamza Ben Dhaou Ben Mohamed El-Jari quiaurait créé et présidé une association caritative, nommée Attaâouen Al-Islami, pour collecter de l’argent et financer des activités terroristes. D’après ces documents, la majorité des combattants sont venus à Sabratha avec leurs familles.
Lors de l’attaque, au moins sept terroristes de Daesh ont été tués. «Nos forces ont été confrontées aux terrosites et il y a eu une fusillade», a expliqué Sabri Kshada.
Néanmoins, trois suspects ont réussi à s’échapper. Parmi eux, un combattant syrien et une militante syrienne avec un enfant de trois ans.
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La ville de Sabratha est l'une parmi d'autres villes de Libye où Daesh s’est bien implantée depuis la mort de Mouammar Kadhafi, il y a cinq ans. Pendant cette période, les terroristes y ont même organisé un camp d’entraînements pour leurs futurs adhérents.
Depuis quelques semaines, les raids des forces de sécurité libyennes se sont multipliés drastiquement, notamment après l’attaque aérienne des Etats-Unis, du 19 février, qui avait entraîné la mort de 40 personnes. Après deux ans de lutte contre Daesh, les Libyens commencent enfin à reconquérir leurs territoires concédés aux terroristes.