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Kremlin : la nourrice qui a décapité un enfant pour «se venger de Poutine» est schizophrène

La nourrice ouzbèke qui a tué puis décapité une fillette de quatre ans est démente, a estimé le secrétaire de presse du Kremlin Dmitri Peskov, conseillant aux gens de prendre avec prudence les différentes explications de cette femme.

«Je peux avoir tort, je ne suis pas un expert ni un juge, mais il est évident que cette femme est complétement démente. Il me semble que tous les mots sortant de la bouche d’une telle femme doivent être traité de manière appropriée», a-t-il noté, en expliquant qu’il est trop tôt pour établir des conclusions sur les causes du meurtre.

Plus tôt dans la journée, le comité d’enquête russe a confirmé que la femme, identifiée comme Gultchekhra Bobokoulova, est atteinte de schizophrénie. C’est pour couper court aux théories des médias, avides de sensationnel, que le représentant officiel du comité d'enquête Vladimir Markine a confirmé le diagnostic de la tueuse.

«Pour une personne diagnostiquée schizophrène, le mobile au moment du crime ne correspond en général pas aux explications qu’elle livre a posteriori», a-t-il noté.

Selon lui, de tels crimes sont commis par ces personnes malades durant des périodes de crise et sont expliqués ensuite lors de périodes d’accalmie, c’est pourquoi, ils peuvent inventer les mobiles les plus fantasques et incroyables.

Les allégations de la nourrice

Une vidéo montrant la suspecte lors de son interrogatoire donner une nouvelle explication du meurtre de la petite fille a été diffusée le 3 mars sur les réseaux sociaux. Cette fois, elle prétend que c’est pour se venger de «celui qui verse le sang en Syrie – Poutine», qu’elle aurait tué la petite fille.

Avant, l’accusée avait avancé une autre excuse aux journalistes. «C'est ce qu'Allah m'a ordonné», avait-elle déclaré à son arrivée à l'audience le 2 mars. «Allah envoie le second prophète pour annoncer la paix, bonjour tout le monde», avait-t-elle poursuivi en saluant la presse.

Le jour de l’incident, les médias ont indiqué qu’elle aurait tué l’enfant parce que son mari l’avait trompée, sans toutefois pouvoir expliquer le lien existant entre son mari et l’enfant décapité.

Le 29 février, Gultchekhra Bobokoulova a été arrêtée près de la station de métro d’Oktiabrskoïe pole, vêtue d’un hijab noir et tenant la tête décapitée de l’enfant dans ses mains tout en menaçant de se faire exploser. Les sapeurs qui ont examiné le site n’ont pas découvert d’explosifs. L’enquête criminelle est toujours en cours.