Profondément émus par la décapitation d’une fillette par sa nounou, les Moscovites tiennent à rendre hommage à la victime et à sa famille. En plus de déposer des fleurs et des jouets à la station de métro où la bonne Gultchekhra Bobokoulova, d’origine ouzbek, avait brandi son morbide trophée le 29 février, ils amènent quantité de fleurs, de bonbons et de jouets sous les fenêtres de la maison où habite la famille de la victime.
A l’heure actuelle, les analyses médico-légales démontrent que la petite fille a été étranglée, avant d’être décapitée. La bonne travaillait depuis deux ans comme nounou dans une famille russe, s'occupant d'une fillette handicapée, devenue sa victime.
Le comité d’enquête russe a établi qu’après le départ des parents avec leur aîné, la nounou avait tué la petite fille et mis le feu à l’appartement. Lors de son interrogatoire, l’accusée a justifié le meurtre de l’enfant par le fait que son mari l’avait trahie sans que l’on comprenne vraiment le lien existant entre ces deux événements. L’enquête criminelle se poursuit.