«Quand l'obus est tombé j'étais tout près, j'ai perdu connaissance [...] A mon réveil, mes yeux piquaient, j'avais du mal à respirer, ma tête me faisait mal et ma poitrine était en feu», a confié à Associated Press Lukhman Kulli Ibrahim, un colonel de la 8ème brigade des Peshmergas de Sinjar.
Lui et 30 de ses hommes ont fait les frais de violentes attaques au mortier de l'Etat islamique, au point que neuf combattants ont dû être hospitalisés.
Pour le docteur Afrasiab Mussa Yone, qui dirige l'hôpital dans lequel les peshmergas ont été admis, leurs symptômes pourraient avoir été provoqués par une exposition à des armes chimiques, notamment au chlore. Des examens seraient en cours afin de vérifier cette hypothèse.
Selon AP, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a confirmé cette semaine que Daesh avait déjà eu recours à du gaz moutarde contre les Kurdes au mois d'août dernier.