Dans une interview à The Local, Ulrich Bremer, porte-parole du procureur de Cologne, a indiqué qu’il ne pouvait pas communiquer le nombre de réfugiés parmi les 73 personnes qui font l’objet d’une enquête en lien avec les agressions du Nouvel an.
Plus tôt dans la journée, le journal The Independent a rapporté que seulement trois individus, parmi ceux qui sont sous le coup d’une enquête, étaient des demandeurs d’asile d’Irak ou de Syrie. Le journal a fait référence en tant que source à un article du quotidien allemand Die Welt, dans lequel aucun chiffre ne permet de savoir le nombre de demandeurs d’asile parmi les individus soupçonnés.
De son côté, Associated Press rapporte qu’Ulrich Bremer leur a indiqué que la majorité des suspects étaient des demandeurs d’asile. Mais dans son interview à The Local il s’est avéré qu’il ne pouvait pas fournir le nombre exact de réfugiés et de migrants illégaux impliqués dans le crime.
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Il a toutefois mentionné la répartition des citoyennetés des hommes inculpés, montrant qu’une grande majorité d’entre eux étaient originaires du Maroc et d’Algérie.
Tandis que 30 des suspects viennent du Maroc et 27 d’Algérie, aucun autre pays - comme l'Irak, par exemple - ne compte plus de quatre ressortissants sous le coup d’une enquête.
La vaste majorité des suspects ne sont pas autorisés à rester en Allemagne, mais cela pour différentes raisons : certains ont vu leur dossier rejeté, quand d’autres sont des «migrants illégaux», a précisé le représentant du procureur.
Plus d’un millier de rapports ont été présentés à la police portant sur des agressions sexuelles, des vols et des violences, principalement lors des célébrations de la Saint-Sylvestre près de la gare de la ville allemande de Cologne.