Les systèmes russes «permettront une détection prompte des menaces contre les aéronefs russes en cours de mission militaire au-dessus de la Syrie, ainsi que le recours aux mesures adéquates pour assurer la sécurité des vols si nécessaire», a déclaré le vice-ministre russe de la sécurité Anatoli Antonov aux journalistes.
La Turquie avait refusé de respecter l’accord entre Moscou et Washington sur la sécurité aérienne en Syrie avant l’incident avec le Su-24 russe, abattu par Ankara en novembre 2015, a rappelé le responsable.
En réponse, la Russie a déployé une unité de complexes anti-aériens de pointe S-400 sur sa base aérienne à Lattaquié en Syrie.
Les S-400 ont été conçus pour assurer la défense anti-aérienne et utilisent des missiles de longue et moyenne portée capables d’atteindre des cibles aériennes, y compris l’aviation tactique et stratégique ainsi que des missiles balistiques et de croisière jusqu’à une distance de 400 km.