«La promesse d’accorder trois milliards d’euros constitue un nouveau standard de la coopération internationale. Nous avons besoin de plus d'argent pour répondre à cette crise et nous en avons besoin maintenant», a déclaré le Premier ministre britannique David Cameron, cité dans un communiqué publié par ses services.
Il a aussi déclaré : «notre nouvelle approche consistant à faire appel aux dons en faveur de la stabilité, de l'éducation et de la création d'emplois pourrait transformer la région et constituer un nouveau modèle pour l'aide humanitaire», en précisant que son pays était le second plus gros donateur au monde [après l’Allemagne] pour les pays en crise de la région.
«Nous pouvons apporter l'espoir nécessaire pour que les gens cessent de penser qu'ils n'ont d'autre choix que de risquer leur vie en entreprenant un périlleux voyage vers l'Europe», a-t-il souligné.
Cette annonce est apparue quelques heures avant l’ouverture de la conférence des donateurs qui s'ouvre le 4 février à Londres. Elle a été organisée à l’initiative du Royaume-Uni, de l'Allemagne et de la Norvège, en collaboration avec les Nations Unies et le Koweit. Les dirigeants de nombreux pays devraient y prendre part. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, y assistera aussi.
«Nous allons tenter d'inciter les Etats à doubler leur contribution financière afin de venir à bout de la crise humanitaire que vivent les réfugiés syriens», a déclaré David Cameron.
«Plus on aide les gens à rester dans la région, moins ils seront susceptibles de venir en Europe», a-t-il conclu.