Le texte sera examiné en séance publique par les sénateurs le 9 février prochain, puis par les députés le 16. Décrété par François Hollande dans la foulée des attentats du 13 novembre qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis, l'état d'urgence a été prolongé une première fois de trois mois.
«Cet état d'urgence est utile dans la lutte contre le terrorisme», a déclaré Stéphane Le Foll lors du compte rendu du conseil des ministres. Il a évoqué une menace terroriste «à un niveau extrêmement élevé». «L'application de l'état d'urgence se fait dans le respect du droit», a-t-il ajouté.
Les opposants à la prolongation de l'état d'urgence et à son inscription dans la Constitution avaient manifesté le 30 janvier à Paris et dans plusieurs dizaines de villes de France.