«L’usage des armes contre les enfants n’est évidemment pas acceptable. Mais contrairement aux enfants, les femmes sont responsables [de leurs actions[», a écrit Beatrix von Storch, vice-présidente de l’AFD sur sa page de Facebook, le 1er février.
Un commentaire lapidaire en guise de réponse à la question d’un internaute qui lui demandait s’il fallait refuser par la force armée l’entrée de femmes et d’enfant [en Allemagne].
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A propos de cette mesure extrême et radicale, elle a précisé qu’il ne devrait être possible de le faire que lorsque les migrants essayaient de traverser les frontières européennes de manière illégale.
Il est possible de tirer sur les femmes «dans les limites étroites de ce que permet la loi», a-t-elle précisé.
Ces propos radicaux émanant des dirigeants de l’AfD ont fait le buzz sur le Net. Les sociaux-démocrates et les verts allemands ont même demandé aux services de renseignement du pays de les surveiller de près.
Les Twittos ont, eux aussi, réagi vigoureusement : Mme Petry a décidé de tirer sur les migrants. Qui seront les suivants ? Les homosexuels ? Les musulmans ? Les athées ? Les libéraux ?
«Je suis persuadé que l’AfD doit figurer dans les rapports des services de renseignement et pas à la télévision», a précisé le chef du parti social-démocratique SPD, Sigmar Gabriel, dans une interview publiée dans le quotidien allemand Bild.
Le représentant des Verts, Volker Beck, va plus loin en estimant que l’AfD est «un ennemi de la loi».