«Une attaque à la voiture piégée a visé un checkpoint de sécurité à environ 500 mètres du palais Maashiq [où vit le président du Yémen], et il y a eu des victimes», a déclaré un officiel sur place à l’agence de presse Reuters.
Un autre officiel a ajouté que plusieurs personnes avaient été tuées et blessées dans l’attaque. L'agence de presse française AFP, citant des sources de sécurité, parle d'un bilan provisoire de six morts.
Selon les premiers éléments, l'attentat visait le convoi du gouverneur d'Aden, qui se rendait au palais présidentiel, selon les mêmes sources. Si l'on ignore pour l'instant l'identité des six personnes décédées, 10 membres de la garde présidentielle, qui surveillaient le barrage touché par le kamikaze, ont été blessés.
D'après Reuters, le groupe Etat islamique aurait revendiqué l'attaque par le biais d'une agence de presse liée aux terroristes.
Il ne s'agit pas de la première fois qu'un officiel fait l'objet d'une attaque au Yémen. Plus tôt cette semaine, le premier ministre est rentré dans la ville d'Aden, au sud, plusieurs mois après avoir été ciblé par une attaque-suicide, qui l'avait forcé à quitter le pays.
Depuis 2014, le Yémen est déchiré par un conflit entre les rebelles chiites Houthis et le gouvernement officiel, qui est soutenu à coup de bombardements par une coalition arabe menée par l'Arabie saoudite.