«Une telle requête n’a pas été faite», a déclaré un diplomate européen sous le sceau de l’anonymat en démentant ainsi des informations qui laissaient entendre que Paris avait demandé de nouvelles sanctions contre Téhéran après le test d’un missile balistique iranien.
Le diplomate a ajouté que le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius n’avait pas participé à cette réunion de ses homologues européens.
Selon des sources d’Associated Press, la proposition d’introduire de nouvelles sanctions contre l’Iran en raison du test d’un missile balistique a été faite la semaine dernière , lors d’une rencontre entre les ministres des Affaires étrangères des 28 pays de l’UE à Bruxelles, deux jours seulement après l’annulation d’une partie des sanctions de l’Union européenne et des Etats-Unis liées au programme nucléaire de Téhéran.
Le 16 janvier, une partie des sanctions contre l’Iran liées au programme nucléaire iranien avaient été levées. Ce jour-là, l’AIEA avait publié un rapport confirmant que les autorités iraniennes respectaient leurs obligations découlant de l’accord de Vienne sur leur programme nucléaire. A la suite de cela, l’UE et les Etats-Unis avaient confirmé la levée des sanctions économiques et financières qui avaient été décrétées contre Téhéran pour l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire.
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A l’heure actuelle, le président iranien Hassan Rohani est en visite de deux jours à Paris.