Le chef du Parti pour la liberté, Geert Wilders, a apporté des sprays de gaz poivre à la population de la petite ville néerlandaise de Spijkenisse, où il a été immédiatement entouré par une foule importante, des policiers et des gardes du corps.
Il a promis de «fermer les frontières immédiatement et de n’avoir plus de demandeurs d’asile», s’il était élu au poste de Premier ministre l’année prochaine.
«Nous ne pouvons pas nous permettre d’en avoir plus. Les Néerlandais dans la majorité n’en [les réfugiés] veulent pas et ne nous ne pouvons pas nous le permettre, cela crée des risques pour notre peuple et nos femmes», a déclaré le leader de l’extrême droite hollandaise devant la foule.
En affirmant que les Hollandaises avaient peur d’être attaquées après les agressions sexuelles massives qui ont eu lieu à Cologne, le politicien est allé encore plus loin, qualifiant les violeurs de «bombesde testostérone islamiques».
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Le Parti pour la liberté de Geert Wilders détient 12 sièges au parlement néerlandais. Cependant, un sondage Ipsos lui attribue, à l’heure actuelle, près de 32 sièges.