«Non, ce n’est pas vrai», a simplement répondu Dmitri Peskov, interrogé par les journalistes à ce sujet.
Auparavant, le quotidien TheFinancial Times a publié un rapport, sans citer ses sources, affirmant que le défunt directeur de l’agence russe de renseignement GRU, Igor Sergoun, a été envoyé à Damas pour une «mission sensible» quelques semaines avant sa mort le 3 janvier 2016. Le responsable militaire aurait été chargé de négocier directement avec le président syrien Bachar el-Assad, ou, plus particulièrement, de lui livrer un présumé message de la part de Vladimir Poutine, évoquant sa démission. «M. Assad, en colère, a refusé», a affirmé TheFinancial Times dans son article, dont la véracité est mise en doute par Moscou.
Alors que les Etats-Unis et leurs alliés réclament depuis le début de la crise en Syrie le départ de Bachar el-Assad, la Russie a toujours soutenu qu’il revient au peuple syrien de décider s’il doit rester au pouvoir.
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Le 25 janvier, les représentants du gouvernement syrien et des forces de l’opposition qui combattent les troupes d’Assad doivent se réunir à Genève afin de se mettre d’accord sur une transition politique dans le pays et la formation d’un gouvernement d’unité nationale.