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500 familles rentrent à la maison alors que Daesh et al-Nosra se retirent des banlieues de Damas

Des centaines de familles se préparent à revenir dans des banlieues de Damas, après que les combattants de Daesh et al-Nosra ont été autorisés à se retirer de cette zone dans le cadre d’un accord de «réconciliation nationale» avec le gouvernement.

Conformément à un plan de retrait en trois étapes, plus d'un millier de djihadistes ont pu passer en toute sécurité vers Raqqa, le bastion de Daesh dans le nord de la Syrie. Les combattants du Front al-Nosra se dirigent quant à eux vers Idlib, également dans le nord, a annoncé RT Arabic.

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Au total, quelque 4 000 personnes, y compris des membres des familles des extrémistes, majoritairement des étrangers, ont été envoyés par bus vers le Nord. Dans le cadre de l’accord sur un «corridor de sécurité», parrainé par les Nations unies et la Croix-Rouge et conclu à la fin du mois de décembre, les combattants ont dû rendre leurs armes.

En plus de l’extrémité sud de Damas, Daesh et al-Nosra se sont retirés du camp de réfugiés palestinien de Yarmouk, qu’ils contrôlaient depuis avril 2015.

«Aujourd’hui est un jour plein de joie et de bonheur. La plupart des unités armées de Daesh qui maintenaient leur contrôle sur les camps de Yarmouk et d'Al-Hajar Al-Aswad (une ville à 2 km au sud de Damas) se sont complètement retirées. Ce matin, à l’aube, ils sont partis», a annoncé Cheikh Mohammed Omari, président du Comité palestinien pour la réconciliation, à RT Arabic.

Dans le même temps, près de 1 300 combattants de nationalité syrienne ont choisi de couper leurs liens avec les extrémistes, de se rendre et potentiellement de rejoindre la milice nationale, selon le site d'informations en ligne russe LifeNews.

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Le retrait des extrémistes a permis aux premières 500 familles de se préparer à revenir dans leurs maisons, dans une zone qui ne ressemble plus en rien à la ville d’avant le conflit.

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Les combats acharnés n’ont quasiment rien laissé derrière eux que des débris et des rues vides. Tous les bâtiments ont été endommagés ou détruits, de même que l’infrastructure locale. Cependant, pour les habitants interrogés par RT Arabic, ces ruines sont un symbole de libération et de la fin du régime tyrannique des djihadistes qui s'étaient installés ici depuis 2014.