«Je dois admettre que je ne comprends pas l'intérêt de consacrer tant de temps à la Pologne...Je pense que vous avez des choses bien plus importantes à régler» ironisait mardi la première ministre polonaise devant les membres du Parlement européen.
Estimant déplacé le débat sur son pays, elle a néanmoins précisé qu'elle répondrait aux arguments. Plaidant pour la souveraineté de son pays à gérer ses propres affaires, elle a réaffirmé que ses réformes étaient conformes aux traités de l'UE.
De nombreuses inquiétudes se sont en effet exprimées au sujet des réformes lancées par le gouvernement polonais, depuis l'arrivée au pouvoir des conservateurs du parti Droit et Justice (PiS) en octobre. Le PiS a notamment placé cinq nouveaux juges au sein du Tribunal constitutionnel et confié au ministre du Trésor le pouvoir de nommer les dirigeants des médias publics.