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A Sao Paulo, les chauffeurs de taxi n'ont plus le droit de porter des shorts et de parler foot

Depuis lundi, un nouveau code de conduite impose aux chauffeurs de la municipalité de ne plus porter ni shorts ni tongs et de ne plus parler foot avec leurs clients sous peine de sanctions. Ces mesures doivent réguler la concurrence faite par Uber.

La municipalité de Sao Paulo prévoit une amende de neuf dollars pour les conducteurs mal coiffés, mal rasés ou aux ongles douteux. Selon un décret publié fin décembre, les chauffeurs de taxi doivent porter une chemise, un jean sombre ou un pantalon de costume, une ceinture et des chaussures fermées.

Pour ceux qui sont au volant de véhicules de luxe : smoking ou costume-cravate obligatoire.

Les chauffeurs de taxi sont aussi tenus d'«éviter les polémiques» liées au foot, à la politique ou à la religion, et de s'efforcer de recevoir le passager avec «optimisme et allégresse». 

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Ces différentes mesures font parties d'un programme visant à réguler les applications de réservation de taxi sur smartphone et la concurrence du service de voiture avec chauffeur Uber. Ainsi, les applications mobiles devront proposer à compter de début mars un espace où les utilisateurs pourront noter la qualité du service. En fonction de ces évaluations, les éventuels contrevenants risqueront un passage devant une commission de discipline, voire une action en justice. Les chauffeurs de taxi de Sao Paulo sont vivement opposés à l'implantation d'Uber.