Economie

Un petit trader de Dubai visé par erreur par les sanctions américaines contre l'Iran

Candid, la petite compagnie d'un seul employé appartenant à un trader iranien basé à Dubai, a indiqué le 18 janvier avoir été visée par eureur par les sanctions américaines contre le programme de missiles balistiques iranien.

L'entreprise Candid a été visée pour avoir fourni ou tenté de fournir des «finances, du matériel, de la technologie ou d'autres supports à Mabrooka Trading», selon le département du Trésor américain. Rahim Reza Farghadani, le président de Candid, a indiqué que sa compagnie avait été ciblée par erreur pour avoir partagé une adresse avec Mabrooka. Cette entreprise aurait aidé une compagnie iranienne dans ses efforts pour acquérir une ligne de production de fibre de carbone «probablement adaptée pour être utilisée dans les composants de missiles balistiques».

Les deux compagnies ont partagé un petit bureau d'une demi douzaine de tables, au huitième étage d'un immeuble au sein d'une zone commerciale délabrée sur les rives nord de la baie de Dubaï aux Emirats arabes unis. Le directeur de Candid a indiqué avoir, depuis, cessé ses opérations tandis que le patron de Mabrooka a quitté le pays depuis trois mois.

Washington a ajouté 11 compagnies et individus sur sa nouvelle liste

11 compagnies et personnes physiques figurent sur une nouvelle liste de sanctions contre l'Iran édictées par Washington le 17 janvier, quelques heures à peine après la levée des sanctions prévues par l'accord intervenu en juillet dernier à Vienne sur le programme nucléaire iranien.

Les noms qui figurent sur cette nouvelle liste sont impliqués dans le développement du programme de missiles balistiques lancé par Téhéran et dont un exemplaire avait été testé il y a trois mois au grand dam de Washington.

L'Iran a déclaré être contre toute limitation au développement de son programme de missiles balistiques qui n'est pas prévu pour procéder à des frappes nucléaires. Le maintien de certaines sanctions est une réponse du gouvernement américain aux critiques de nombreux membres du Congrès et de certains pays occidentaux qui accusent  Barack Obama d'avoir fait trop de concessions à Téhéran.


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