Connu pour ses précédentes attaques sur des organisations religieuses, des personnalités politiques et des groupes terroristes, le collectif d’hacktivistes «Anonymous» a lancé un appel à ses followers sur les réseaux sociaux à prendre d’assaut les sites officiels du gouvernement nigérian.
Sur Twitter, le groupe a menacé de procéder à des fuites de données, à moins que les politiques égoïstes ne «fassent quelque chose pour endiguer la corruption généralisée, mettent fin à la hausse du chômage et améliorent le système de santé catastrophique» dans le pays.
Ces menaces de lancer l’opération baptisée «Nigeria Hack» interviennent en réponse aux récentes accusations de détournement de fonds publics et de vol de ressources pétrolières dans le pays.
«Dîtes leur qu’Anonymous-Nigeria existe ! Qu'ils sachent que nous sommes Anonymous, nous sommes une armée, nous ne pardonnons pas, nous n’oublions pas, ils auraient dû se méfier de nous», a déclaré le groupe.
Vendredi, des images montrant des sites Internet appartenant à l'Etat nigérian piratés ont été postés en ligne, notamment ceux des ministères fédéraux de la Justice, des douanes et des Affaires étrangères.
Récemment, une autre opération de hacking avait ciblé 14 sites de la police thaïlandaise.
Dans une vidéo Anonymous accusait les autorités thaï de traiter en «boucs émissaires» deux travailleurs migrants birmans condamnés à mort pour l’assassinat présumé de deux randonneurs britanniques.
«Anonymous a constaté les mensonges de la police de Thaïlande qui fabrique de fausses preuves, bâclent leurs enquêtes, falsifient les scènes de crime, égarent volontairement des traces ADN et accusent les non-ressortissants thaïlandais en refusant d’admettre que les crimes sont perpétrés par leurs propres citoyens qui doivent être autant responsables que les autres des crimes qu’ils commettent», avait affirmé un mambre d’Anonymous masqué dans une vidéo partagée sur Facebook.
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