Les débuts de Zinédine Zidane comme entraîneur du Real Madrid vont être scrutés de très près. Et dans la presse espagnole, au lendemain de la nomination du champion du monde 1998, c’est le scepticisme qui règne.
Si Marca, le principal journal de sport en Espagne parle de «SoluZZion», le quotidien met aussi en avant l’expérience «limitée et controversée» de l’ancien meneur de jeu de l’Equipe de France. Marca affirme même que le choix du président du club est un pari «risqué».
El Mundo Deportivo estime lui que Zidane n’est qu’un «patch», et que sa mission s’annonce compliqué alors que Florentino Perez, le président du Real Madrid est vu comme «un broyeur d’entraîneurs». Pour le quotidien généraliste El Pais, rien ne permet pour le moment de «savoir avec certitude s'il est l'entraîneur adéquat». S’il est «un étendard historique», le journal rappelle que Zinédine Zidane est «dépourvu d’expérience de haut niveau».
Etonnamment, le journal le plus positif avec cette nomination est Sport, proche du FC Barcelone, grand rival de Madrid. Zidane pourrait ainsi être «le Guardiola de Florentino», écrit Sport, rappelant que l'ex-footballeur Pep Guardiola n'avait entraîné que la réserve avant de coacher le FC Barcelone et de remporter tous les titres possibles pendant sa première année comme coach.
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Si la presse est prudente, l’opinion publique, elle, semble acquise à la cause de Zinédine Zidane. Lors de son premier entraînement à la tête du Real Madrid, l’ancien joueur a été accueilli par des «Zizou, Zizou !» par près de 5000 personnes.