En difficulté face aux différents protagonistes intervenant en Irak et en Syrie, comme l'illustre la perte de la ville de Ramadi il y a quelques jours, le groupe Etat islamique (EI) reste toutefois très puissant.
Le 3 janvier, au moins 12 membres des forces de sécurité irakiennes ont été tuées dans plusieurs attaques suicide à l'intérieur d'une base, près de Tikrit, ont indiqué des responsable de la sécurité. Les kamikazes auraient «profité du brouillard pour s'introduire dans Speicher», une immense base militaire située à 160km de Bagdad.
Dans un communiqué revendiquant l'attaque, l'EI affirme que son commando a pu atteindre le centre du camp, qui compte 1 200 hommes et que les combats ont duré quatre heures.
Les policiers «ont réussi à tuer sept assaillants mais trois d'entre eux ont été capables de déclencher les explosifs qu'ils portaient», a indiqué un porte-parole du camp, en précisant que trois officiers se trouvaient parmi les 12 personnes tuées. 20 policiers ont également été blessés au cours de l'attaque qui s'est, selon lui, produite au milieu de la nuit.
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L'EI a récemment subi des revers en Irak, perdant le contrôle de la ville de Ramadi, chef-lieu de la grande province occidentale d'Al-Anbar, reprise fin décembre par les forces irakiennes. Ces dernières veulent désormais tenter de reconquérir les territoires perdus dans le nord, en particulier Mossoul, la deuxième ville du pays, dont les faubourgs abritent l'ancienne ville assyrienne de Ninive.