Dans la nuit du 31 décembre, quelques 550 officiers armés ont été déployés dans la gare centrale de Munich et dans celle de Pasing. Les lieux ont été totalement fermés et évacués vers minuit et les Allemands ont été invités à les éviter.
Les gares ont ensuite été rouvertes vers 4 heures du matin, alors que la situation semblait s’être calmée. La police allemande a toutefois annoncé un renforcement de sa présence dans la ville dans les prochains jours.
A l’origine, un renseignement venu des services français avait mis en garde les autorités munichoise d’une alerte «sérieuse et imminente» provenant de cinq à sept individus qui planifiaient apparemment une attaque à la bombe durant les festivités. «La menace était concrètement centrée autour de minuit et à ces deux endroits» a expliqué Joachim Herrmann, le ministre de l’Intérieur de Bavière.
Une information, notamment reprise par le journal britannique The Guardian, affirmait que les terroristes potentiels étaient sept Irakiens vivant à Munich. Toutefois, la porte-parole de la police locale, Elizabeth Matzinger, n’a pas été en mesure de la confirmer. «Les enquêtes sont en cours, mais je ne peux pas donner plus de détails, ce sont des informations tactiques (...) Je ne peux pas confirmer si ce sont des Irakiens mais c’était apparemment un groupe de cinq à sept personnes affiliées à l’Etat islamique», a-t-elle expliqué.
Malgré les appels des forces de l’ordre à éviter les grands rassemblements, des milliers de personnes étaient dans la rue cette nuit afin d’accueillir cette Nouvelle Année avec des feux d’artifice.