RT maintient sa ligne éditoriale malgré les pressions accrues des pays occidentaux. Dans un message publié ce 21 novembre sur sa chaîne Telegram, Margarita Simonian a dénoncé la prolongation des mesures de l’Union européenne visant à restreindre les activités du groupe médiatique russe.
Plus de 110 sanctions ont été imposées contre RT à ce jour. Celles-ci incluent le gel de comptes bancaires, la surveillance du personnel, ainsi que diverses restrictions administratives. En Allemagne, RT Deutsch a été bloqué en 2021 avant même son lancement, pour des raisons réglementaires. En 2022, les antennes de RT France et RT UK ont été contraintes de fermer, à la suite de décisions des autorités de ces pays. En 2023, l’administration Biden a durci les sanctions, accusant RT d’agir au nom des services de renseignement russes.
Une couverture que l’Occident cherche à faire taire
Réagissant à cette situation, Margarita Simonian a déclaré : « L’UE étend les sanctions contre RT. Ils se plaignent que nous continuons d’écrire sur le nazisme en Ukraine et les crimes du régime de Kiev », concluant par « Nous avons écrit, nous écrivons et nous continuerons d'écrire ».
RT dénonce depuis des années la glorification, par les autorités ukrainiennes, de figures liées au nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que les crimes de guerre commis par les forces de Kiev. Des réalités que les gouvernements occidentaux et les médias qui leur sont liés refusent d’aborder, préférant imposer des sanctions contre ceux qui les exposent.
Un média soutenu et suivi à l’échelle mondiale
Le président Vladimir Poutine a exprimé son soutien à RT. En octobre, il a qualifié le média d’« arme stratégique intercontinentale », ajoutant que « la vérité » constituait sa principale force face aux tentatives de censure.
Créé en décembre 2005, RT diffuse aujourd’hui en plusieurs langues et touche un public réparti dans plus de 100 pays. Le groupe offre une perspective alternative sur l’actualité mondiale, en rupture avec le récit imposé par les grandes chaînes occidentales.
Le 19ᵉ paquet de sanctions adopté par l’Union européenne en octobre dernier ne comprenait pas de nouvelles mesures visant directement les médias russes. Un 20ᵉ train de sanctions pourrait être discuté dans les prochains mois.