L'industrie suédoise des cimetières et crématorium a lancé un projet pour réduire les émissions d'oxyde d'azote lors d'une incinération, au moment de l'inflammation d'un défunt. Des données sur la crémation de 21 personnes ont déjà été recueillies pendant ce mois de décembre. Les résultats seront publiés en mars prochain.
«Nous voulons apprendre comment l'oxyde d'azote est produit pendant la crémation. Nous devons observer d'où provient ce composé chimique. Cela peut être des cercueils, des corps ou encore du supplément de combustible utilisé», s'est justifié le conseiller technique du projet Torbjörn Samuelsson, rapporte The Local.
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«C'est aussi important de penser à l'environnement quand vous préparez des funérailles que quand vous allez acheter de la nourriture»
La fédération a testé l'utilisation de cercueil en bois massif, en aggloméré ou encore des cercueils tapissés de feuilles d'argent. Torbjörn Samuelsson a précisé que les données sur les émanations lors de l'incinération des défunts ne sont pas transmises aux familles.
«Nous ne pouvons pas ignorer les aspects environnementaux. Nous pensons qu'il y a une solution qui apparaît maintenant évidente, les cercueils uniquement fait de pin. C'est une chose que toutes les usines peuvent faire», a déclaré Peter Jensen le cofondateurs de l'entreprise de cercueils haut de gamme Nilssons Trämanufaktur, avant de conclure : «C'est aussi important de penser à l'environnement quand vous préparez des funérailles que quand vous allez acheter de la nourriture».