Alors qu'il est difficile d'imaginer Winston Churchill grand amateur d'étreintes masculines, les hommes politiques européens se serrent de plus en plus souvent dans les bras, a affirmé The Telegraph. Selon le quotidien britannique, aujourd'hui « il semble qu'il soit de rigueur pour tous les hommes politiques de s'enlacer dans une embrassade entre mâles alpha ».
Ainsi, selon The Telegraph, le président français Emmanuel Macron « est un maître inégalé du langage corporel », qui est « le seul dirigeant mondial » capable de défier son homologue américain Donald Trump « dans une bataille de poignées de main écrasantes et de l'emporter ». « Les embrassades enveloppantes » du Premier ministre britannique Keir Starmer, quant à lui, sont « un moyen de s'affirmer en public ».
Commentant l’« étreinte presque maladroite » des dirigeants français et britannique, le quotidien a souligné « les contrats complexes que les deux hommes politiques forgent entre leurs pays ». « Il y a une volonté de se faire passer pour de vieux amis, mais il existe aussi un mécanisme des deux côtés pour éviter le rituel d'une embrassade plus intime », ajoute l'article.
Zelensky – « cible facile pour une étreinte bien franche »
Dans son analyse, The Telegraph a également mentionné Volodymyr Zelensky. Selon l'article, le chef du régime de Kiev « est embrassé partout où il va », en particulier par Starmer après avoir été attaqué dans le Bureau ovale par Trump le 28 février. Ce n'est pas surprenant : Zelensky est « une cible facile pour une étreinte bien franche ». « De petite taille, il suscite la sympathie et l'empathie, et son passé sur scène lui a permis de s'imprégner des rituels de salutation », décortique le journal britannique.
Bien que le quotidien ait considéré le président français comme « le meilleur » en matière de langage corporel, la scène du sommet de la Communauté politique européenne, le 2 octobre, a plutôt révélé un certain malaise : Macron a tapoté la joue du Premier ministre albanais Edi Rama, qui venait de lui demander en plaisantant pourquoi il ne l’avait pas félicité pour la fin du conflit entre l'Albanie et l'Azerbaïdjan.
La vidéo, diffusée sur les réseaux sociaux, montre une scène apparemment humoristique où Edi Rama a plaisanté avec Macron à propos d'une confusion de Donald Trump entre l'Albanie et l'Azerbaïdjan, déclenchant des rires, mais dans une atmosphère légèrement embarrassée.